[Récit] Sortie Raquettes 2016

SORTIE RAQUETTES 2016

Vendredi 04 mars 2016

Au bout de la route les Eaux Chaudes, en attendant c’est la douche froide !  la pluie tombe à seaux d’Agen à la Vallée d’Ossau.  Coincée entre deux parois élevées, la « Caverne » paraît être le seul lieu animé tant l’endroit est isolé. A peine la porte poussée, de notre gîte-auberge surgit une musique sixties qui nous donne tout de suite l’envie de bouger. Une patronne très avenante, un cuistot-patron aux bras tatoués, le décor est planté … mais au moment de l’installation  nous n’avons pas encore découvert les goûts de la maîtresse de maison. Dans la salle à manger, du carrelage vert du sol au plafond,  sur un guéridon trône un gros lapin en céramique vert joyau d’une collection baroque qui fait la fierté de sa propriétaire.  Près du bar, un pèlerin en bois tellement imposant que sa présence provoque à chaque fois qu’on l’approche un sursaut d’étonnement.

Nos dortoirs respectifs repérés,  sous les yeux de la garde cunicole  nous est servi le dîner. Tenus en haleine par un reportage glacial à la télé, nous attendons le reste du groupe pour le saluer. Tout le monde est bien arrivé, nous partons nous coucher.

Samedi 05 mars 2016

Au petit déjeuner, les habitués commencent à discuter, les nouveaux commencent à s’intégrer. De ces derniers, il y a notre jeune couple, Amélie et Olivier, leur seule exigence «avoir des lits à côté et non pas superposés» !! Il y a également Michel, précédé d’une réputation de randonneur effréné. Bonnet rouge à la Capitaine Cousteau, collants de sportif de haut niveau, une seule anxiété : sa première fois avec des raquettes aux pieds !

Dehors la route est mouillée, la neige commence à tomber. Mais pour raquetter il faut s’élever. Doucement mais sûrement, la route commence à glisser, la voiture de Claude Sar. à se trémousser, nous atteignons un parking d’où démarre la liaison pour le Lac Bious-Artigues. Trois hommes, étrangers à notre groupe, se croient obligés de nous paniquer en nous indiquant que le passage est risqué. Faisant fi de ces « recommandations » anxiogènes, nous passons devant les panneaux  avertisseurs de danger et attaquons la route enneigée. Les flocons se font de plus en plus épais, les branches des arbres sont toutes décorées,  et même qu’il faut quitter une pelure car l’effort commence à réchauffer les corps. Fabienne faiblit mais ne rompt pas, son petit déjeuner est trop vite passé…  Il est midi, la digue du lac apparaît, pour le plus grand nombre il est temps de pique-niquer. Avant de s’installer sous des grands sapins aux branches courbées, Claude Sal. propose un jeu d’enfant et en fait la démonstration le premier : s’étaler dans la neige la tête la première les bras écartés. Point de second il y eut, à cet instant le groupe ne voulait pas jouer… mais plutôt manger et se réchauffer !!  Il ne fallait pas rêver, l’abri mouillé ne nous a pas protégés, l’arrêt a vite été abrégé. A ce moment-là, scission : les moins motivés et les plus fatigués repartent, tandis que les moins éprouvés décident de faire le tour du lac. Jean-Marie O.,  carte et gps en mains, fait la trace. Au loin un renard à la queue imposante s’enfuie devant l’approche de notre horde bruyante.  Le bout du lac est dépassé et nous commençons à nous éloigner. Un peu de hors piste et nous voilà revenus dans le droit chemin. Sur un pont enjambant un torrent gelé, tous transis, Claude Sal.  nous présente Sarko … tellement petit qu’il le sort de son sac à dos ! dans un flasque à l’effigie de Sarkozy, nous buvons chacun à notre tour une gnole prune/amande si réconfortante qu’elle a un goût de reviens-y ! Même pour Michel qui se surprend à boire de l’alcool sans le savoir.  Si ce matin, l’on a plutôt grimpé, cet après-midi il faut dévaler. Et là, le matériel de Michel ne répond plus ! des chutes successives, ce n’est pas de sa faute à lui, bien sûr, mais à ses raquettes qui pètent !

Retour à La Caverne, les premiers revenants sont déjà installés au comptoir, rejoints très bientôt par le deuxième débarquement qui se réconforte en mangeant un gâteau des Rois datant de l’Epiphanie !

Dans le dortoir, le jeune Olivier à la peau délicate boitille, une ampoule le titille. Jean-Claude, boîte à outils à la main, intervient, un Compil devrait faire l’affaire avant qu’elle n’éclaire et devienne cratère.

En attendant le dîner, un tournoi de belote est organisé … depuis plusieurs années Claudette est toujours en formation, Michel se la joue modeste alors qu’il n’a vraiment pas besoin d’initiation … et comme toujours, ce sont surtout les plus chanceux qui gagnent… et peut-être aussi ceux qui jouent le mieux.

Ce soir, Alain a envie de chanter. Après le repas, rendez-vous est donné dans le grand dortoir pour répéter. Au bout d’une chanson, faute de chanteurs motivés mais surtout fatigués, le récital s’interrompt, Alain replie ses partitions !

Dimanche 06 mars 2016

Cette nuit, c’est vraiment tombé ! sur le sol la neige est restée, même si les engins ont déneigé, il faut sortir le plan B. Pas question d’aller au cirque d’Anéou, pour sécuriser il faut aller au plus près. Direction Goust et pourquoi ne pas viser le plateau de Lusque ou de Besse, sous le Pic de la Gentiane, cela devrait pouvoir se réaliser ! Un groupe de bordelais est en train de se garer, nous nous alignons derrière leurs véhicules et partons, raquettes sur l’épaule, rejoindre le début du sentier. Quelques kilomètres à pied ça suffit pour chauffer les corps et les pensées. Jean-Marie O.  bougon « on aurait pu éviter tout ce goudron ». L’atmosphère est calme mais pas très détendue. La montée dans la forêt est fabuleuse, les arbres couverts de leur blanc manteau nous font la révérence, frondeurs de la neige ils nous balancent, d’un balcon la vallée s’offre à nos yeux envoutés, le groupe de bordelais rattrapé les garçons de notre groupe se relaient pour tracer. A chaque pas, malgré les raquettes, ils s’enfoncent jusqu'aux mollets, nous derrière nous n’avons plus qu’à bien viser les traces pour avancer. Chapeau les costauds !  Il est midi, après s’être égayés dans la poudreuse du plateau de Lusque, nous décidons de nous arrêter au pied d’un relais télé pour manger.  Jean-Marie O. veut continuer, Alain pris par l’ivresse des cimes, le renvoie dans l’abîme. Pique-nique lourd et silencieux, après la tempête un peu de répit grâce au génépi de mon sac sorti. La descente est aussi belle que la montée, et pour se quitter sur une note enchantée nous  repassons par la Caverne pour trinquer à notre santé.

Récit d’Annie, marcheuse d’Accro Rando

Bordereau de licence saison 2015 – 2016

La nouvelle saison 2015/2016 commence et vous trouverez les bordereaux de demande de licence en cliquant sur ce lien.

Pensez au certificat médical obligatoire.

Rejoignez-nous!

Diaporama La Ficalba 2015

 

Voici le diaporama de la Ficalba 2015 : Lien

 

[Récit] Sentier Cathare – Bugarach

RANDO SENTIER CATHARE – BUGARACH

 

Vendredi 1er mai 2015

Muguet au fusil, nous voilà partis ! Matin voiture, après-midi aventure ! au pied du château de Padern, notre insouciance est guillerette, Pierrot sort son saucisson et ses rillettes, le vin coule à flot, même si nous sommes lourds ce n’est pas grave pour une « petite » rando. Au programme, 16 km pour rejoindre Duilhac au pied du Château de Peyrepertuse, 13 h 30 départ, en 4/5 heures pour des randonneurs chevronnés (comme nous !) cette étape doit être pliée ! Pas le temps de digérer, tout de suite il faut grimper. Premiers essoufflements, premiers renoncements. Au dessus de nos têtes Quéribus qui surveille Cucugnan, dont le nom nous évoque bien un curé … mais celui de Camaret !!! Bien nous a pris de ne pas visiter le château car après les choses sérieuses ont commencé !  Itinéraire de crêtes au balisage jaune très discret, à peine un sommet contourné qu’un autre apparaît. En plus des pieds, les mains sont d’une grande utilité, au ras des falaises, il faut être balèze, le quartier est vraiment déconseillé aux personnes impressionnées. De temps  à autre, un passage dans les buis et les chênes, même là on n’a guère le temps de s’attarder, tant le sol tout labouré indique la présence d’une forte communauté de sangliers.  Comme si nous n’en avions pas assez, la pluie commence à tomber.  Et dire que la Quille est le nom de ce sommet, à cet instant il évoque plutôt la captivité. Sur un arbre, une flèche « piste » nous indique la sortie. Ne pas réfléchir, une seule envie déguerpir… et pourtant c’est presque de pire en pire ! Une descente quasiment impossible à dévaler debout sur ses pieds. Les semelles ne sont pas assez cramponnées, les bâtons ne peuvent être plantés, seule solution d’arbres en arbres se lancer et aux branches s’accrocher. Sauve qui peut, chacun fait ce qu’il peut ! Au gîte, Pierrot a tout organisé, la responsable du lieu sidérée par notre hardiesse est apaisée de nous voir arriver … il faut dire qu’il est 20 h 30 et que nous avons au compteur quelques 1100 m de dénivelées. C’est à La Batteuse que nous allons dîner. Un vin blanc du Pays pour se requinquer, un plat de charcuterie pour démarrer, et des « boles de picoulat » à avaler. Deux boules de viande et une saucisse déposées d’une manière très suggestive sur des haricots, il n’en faut pas plus pour effacer toute trace de fatigue et retrouver les joies de la rando. Comme des zombies nous regagnons notre gîte, au lit, vite ! vite !

 

Samedi 02 mai 2015

Ô miracle ! Tout est en place ! d’hier plus aucune trace (ou presque) ! C’est toujours très étonnant de constater qu’après une nuit tranquille le corps jubile. Duilhac/Camps sur Agly, étape-liaison, tout le monde est au diapason. Des dénivelés, des paysages de fleurs tous parés. Ici, des cistes roses duveteuses, là des tulipes violettes discrètes, et même un massif d’iris violets à côté duquel nous pique-niquons et piquons un roupillon. Nous n’en finissons plus de dévaler pour nous retrouver à l’entrée des Gorges de Galamus. A flanc de falaise, l’ermitage, avant d’y descendre, arrêt pour cause de rafraîchissement bien mérité. Pas pour la serveuse si peu impliquée qu’il faut lui répéter plusieurs fois notre choix. Au moment de payer, elle disparaît, à genoux elle ramasse le contenu de son tiroir-caisse renversé sur le plancher… A la sortie de l’ermitage, quelques escaliers pour remonter, assez pour couper les mollets et écourter le souffle déjà bien entamé. Il suffit de cheminer dans les Gorges de Galamus pour retrouver le tonus ! Un canyon vertigineux, des vasques d’eau paisible dans lesquelles paressent des truites tranquilles, une merveille de la nature qui invite à l’aventure. Au bout de 26 km, la ferme de Camps, assise devant la porte dame patronnesse d’un signe de la main nous indique le chemin qui mène à nos chambrées. Comme dit Josiane, le service hygiène et sécurité ne doit pas souvent passer. Malgré tout, c’est convenable, et notre hôtesse au physique indéterminé s’échine à nous être agréable. Apéro « Accro » sous la tonnelle, dîner dans une belle salle rénovée avec feu de cheminée, le dîner est presque parfait, le pain fabriqué maison est divin, il ne nous reste plus qu’à chanter !  Aussitôt dit, aussitôt fait … à la mine de nos voisins … notre chœur ne semble pas encore au point !

 

Dimanche 03 mai 2015

Point culminant du week-end, le Pech de Bugarach, 1230 m. Trop pressés de le défier, nous partons sans payer ! Tandis qu’Alain retourne sur ses pas, nous constatons combien le plafond est bas ! La brume est épaisse, les hauteurs disparaissent. Au fur et à mesure que nous montons, le brouillard s’agglutine dans la vallée,  au loin le Canigou et les Pyrénées encore enneigées, nous voilà au dessus d’une mer de nuages arrivés. Un temps d’arrêt pour la photo tellement c’est beau ! Chacun/chacune s’apprête à l’assaut final, Jean-Marie remet à l’endroit ses bretelles tandis que Françoise remonte son pantalon XXL.  Une fois de plus l’apparition a frappé, Bugarach est ensoleillé. Il n’y a plus qu’à l’affronter. 3 itinéraires, 2 plutôt « pépères », 1 plutôt sévère. Sur le panneau «itinéraire sportif », aucune hésitation, c’est par là que nous passons. Au début, c’est cool, arrivés au pied d’un rocher, Alain s’écrie « les bâtons, tous au abri ! ». Plus possible de les utiliser, c’est à mains nues que nous grimpons de rocher en rocher, il y a même une corde pour nous (r)assurer. Un couple affolé, il nous signale plus haut un chien dans la paroi coincé. Alain le costaud et Françoise la Brigitte Bardot, tentent mais en vain de l’extraire, il ne se laisse pas faire. A regrets nous nous éloignons et pour nous  donner bonne conscience laissons à ses côtés un ceinturon … pour l’aider à sortir de sa prison ! Au sommet du Pech, retrouvailles avec nos 3 compagnons qui sont partis du Col de Limas … et qui, pourtant, n’ont pas joué les limaçons. Bises, photos, pique-nique, repos, plein les mirettes nous redescendons le Bugarach en mode freinage, Alain, Claude et Françoise, en mal de sensations, en mode dérapage.

Voilà, c’est fini ! Encore un arrêt à Rennes les Bains pour boire le demi ! l’aubergiste rock and roll nous abreuve de paroles … si Bugarach attire les illuminés, c’est parce que c’est une montage inversée !!!!

Récit d’Annie, marcheuse d’Accro-Rando

 

Réservation repas La Ficalba 2015

Pour réserver des repas pour La Ficalba du 17 mai 2015, il vous suffit de nous envoyer un mail à contact@accrorando.fr en précisant votre nom, le nombre de repas et de nous faire parvenir votre réglement (13€ par repas) à l'adresse suivante :

Accro Rando
Mairie 47340 St Antoine de Ficalba

Important :

  • L'inscription définitive ne sera validée qu'après réception du réglement.
  • Attention : le nombre de place est limité.

Affiche La Ficalba 2015

affiche_la_ficalba_2015

[Récit] Najac / Cordes sur ciel

RANDO NAJAC

Samedi 21 Mars 2015

Gendarmerie de Tournon,  la voiture A et la voiture B ont rendez-vous, direction Najac dans l’Aveyron.

Ecartez-vous du quai, un train en gare de Najac va rentrer. Un groupe de randonneurs attend là, il le regarde passer, c’est le lieu insolite du départ de la randonnée. Pendant ce temps, la voiture A et la voiture B repartent vers Laguépie, où nous dormons ce soir, ne revient à Najac que la voiture A.

 Au-dessus de nos têtes, Najac la haut perchée, trop près, c’est par une boucle de quelques kilomètres, question de se chauffer, que nous nous retrouvons à son pied. Du souffle il en faut pour atteindre ce village dit l’un des plus beaux de France. Pas possible de s’égarer, il suffit de suivre la rue principale pour visiter. A cette saison, guère d’animation, seuls quelques restaurants annoncent l’addition. Depuis le matin une pluie fine tombe sur nos anoraks, grimper sur l’arête rocheuse de Najac creuse les estomacs. A l’unanimité nous souhaitons confortablement pique-niquer. Pourquoi se refuser cet honneur : notre Président nous invite chez Monsieur le Gouverneur. Une bâtisse imposante, en rénovation, voilà sa Maison. Un trou dans le mur, nous pénétrons dans une pièce en ruine, au sol des gravats, peut-être des rats, de la poussière en tas, bref ! Nous sommes abrités… la noblesse n’est plus ce qu’elle était ! Comme vous l’imaginez, nous repartons sans remercier, sur les 25 km de la journée, il en reste encore une tapée.

Alors que nous cheminons tranquillement mais sûrement ! Hallucinations ! Un vélo, un râteau, une poussette, une brouette, un arrosoir, une armoire … des dizaines et des dizaines de jouets colorés décorent les arbres de la forêt. Ceux qui l’ont fait ont dû bien s’amuser … en tout cas ça fait son effet !  Avant d’atteindre la rivière Aveyron, le chemin serpente à travers une végétation biscornue et poilue. Disparaissant sous la mousse dégoulinante, l’atmosphère est étrange, on dirait la forêt de Brocéliande. Elfes, trolls et autres farfadets doivent bien se marrer de voir ces humains encapuchonnés de peur de se tremper ! Le Président annonce « plus que 2 km », dopés, cadence accélérée, pas de maison à l’horizon, Laguépie ce n’est pas ici… il fallait appliquer la Tva à la distance donnée !

Arrivés au gîte, le chauffeur de la voiture B repart avec le chauffeur de la voiture A pour que les deux véhicules soient là demain matin. Vous l’aurez compris, ce séjour n’était ouvert qu’à des randonneurs diplômés en mathématiques, il fallait beaucoup réfléchir pour mettre en place une telle tactique.

18 heures, toutes et tous chez Fifi, au bar de Laguépie où se retrouvent les passionnés de rugby. Malgré la défaite des Français, nous buvons à notre santé ! Un dîner sympa dans une pizzéria, retour au gîte réputé pour sa tranquillité … sauf ce soir car les chasseurs ont la bonne idée de faire leur repas dans le bâtiment d’à-côté.

Mais il est trop tôt pour se coucher. Alain, chanteur au  talent caché, propose de revisiter les vieux standards français. Regroupés dans une chambre, nous tentons tant bien que mal d’improviser une chorale. Au début, ça manque d’air, à la fin un vrai concert. Gorges déployées, plus rien ne peut nous arrêter. Le répertoire épuisé, force est de constater que nous devons encore beaucoup travailler… nos exploits vocaux sont vite limités surtout lorsqu’on s’attaque à Mexico de Luis Mariano !

 

Dimanche 22 Mars 2015

Hommage aux chasseurs de Laguépie, ils sont bien élevés, ils sont discrets. Après avoir pris un petit déjeuner debout dans un local-cuisine fourre-tout, nous attendons que la voiture A revienne après avoir accompagnée la voiture B à Cordes sur Ciel. Arrêt café chez Fifi, et nous voilà repartis.

Un soleil voilé, un paysage dégagé, des villages typiques aveyronnais, au loin sur le chemin le seul groupe rencontré. Echanges de bons procédés, c’est presque en copains que nous passons notre chemin. Mouzieys-Panens, c’est sur le muret de son château que nous buvons l’apéro et avalons quelques morceaux. Une dame bavarde s’approche et nous prend le chou avec les «respounchous».

Au loin, Cordes juchée sur son promontoire, ne pas l’approcher rapidement, lui tourner autour pour mieux l’admirer avant de l’affronter. Le GPS d’Alain et la carte de Claude ne sont pas au diapason. Un passage par des champs à la terre amoureuse, une traversée de ferme un peu aventureuse, pas de souci, c’est un bon raccourci. Avant de monter à Cordes notre regard se porte sur une immense demeure au perron gardé par … 2 chèvres (vivantes) juchées de chaque côté de la rampe d’escalier. Premières ruelles escarpées et pavées, tout le monde se tait, c’est le moment de respirer, se concentrer, gérer, deux garçons accélèrent le pas de peur d’être doublés, peine perdue ils n’arrivent pas à nous lâcher, nous atteignons le 7ème ciel, c’est du sommet que nous découvrons Cordes sur Ciel.

Après avoir monté courageusement  … et bien l’on redescend gentiment ! C’est autour du verre de l’amitié, que nous croquons les Croquants … et attendons que la voiture A et la voiture B se rejoignent pour nous ramener !

 

Récit d’Annie, marcheuse d’Accro-Rando
 

[Récit] Sortie raquettes 2015 vallée d’Aspe

SORTIE RAQUETTES 2015

 

Samedi 07 mars 2015

Ciel bleu, neige blanche, la météo est d’aplomb … sauf les ânes de la maison qui au lieu d’être gris sont marrons !

C’est de la Garbure que nous partons pour une nouvelle aventure. Gîte du village d’Etsaut, au cœur de la vallée d’Aspe, il faut être guidé pour le trouver.  Au départ, nous sommes 16 « accros », munis de raquettes et bâtons, nous franchissons la frontière espagnole sans obstruction et nous retrouvons au départ d’une balade qui doit nous mener au Lac d’Estaens … et à la mujer muerta ! Drôle de nom, nous allons faire attention, au cas où cela donnerait de mauvaises intentions à nos compagnons.

A peine franchi un ruisseau caché  à cause du manteau enneigé, une raffarinade me vient à l’esprit : «la route est droite mais la pente est forte ». Pas la peine de faire des échauffements, la chaleur vient en marchant ! Et grimpe que je te grimpe, peu de plage de repos, nous ne sommes pas encore en haut ! Stéphanie, notre jeunette, a le rose aux pommettes, Francis, notre vétéran, est couvert jusqu’aux dents. Tandis que  Claude part  à la recherche de son appareil photo perdu !  Au loin, des groupes se dirigent dans la même direction que nous, dans cet univers immaculé nous ne sommes pas isolés.  Après deux heures d’effort, en contrebas nous imaginons le Lac dont la surface neigeuse n’a guère été marquée par des traces audacieuses. Pourquoi faire plus malin ? Comme tout le monde nous contournons notre chemin. En surplomb, des rochers s’offrent à nos fesses pour un pique-nique prolongé. C’est toujours une heureuse surprise de découvrir que nos garçons tirent de leurs sacs des litrons ! Arrivée bruyante d’espagnols, ils tournent, ils virent, plus de canapés pour se délasser, ne restent que des tabourets ! Peu rancunier, l’un deux se propose pour nous tirer le portrait.

Revenir par la vallée ? Même pas envisageable pour nos guides expérimentés ;  aucun danger, c’est par les crêtes que nous rejoignons le goulet. Quelle bonne idée ! Une vue circulaire, un paysage lunaire, des glissades acrobatiques pas toujours contrôlées, le bras de Françoise en ressort quelque peu balafré ! Plusieurs pieds sont échauffés, les ampoules commencent à éclairer. Arrivé au parking, le groupe n’a pas envie de rentrer, direction la Gare de Campfranc désaffectée à tout jamais. Un monument si démesuré que l’on a peine à comprendre la finalité. C’est dans un bar de la localité que nous buvons à notre santé !

Soirée tranquille à la Garbure, au dîner Alain doit chanter, en grand timide qu’il est ( !) il n’a pas osé … et pourtant on lui a promis de ne pas le regarder mais seulement d’écouter !

 

Dimanche 08 mars 2015

Ghislaine déclare forfait, ses ampoules ont eu raison de sa bonne volonté. Avant de partir vers les Aiguilles d’Ansaberre, c’est au bar du village que nous prenons un dernier café.

Le parking du départ est saturé, normal avec un temps aussi ensoleillé. Aujourd’hui, c’est la journée de la femme. « Nos » hommes très galants mais avec un peu d’excès ne cessent de nous la fêter. Emporté par son élan généreux, Alain en fait profiter deux randonneuses, lesquelles ne tardent pas à engueuler leurs maris contrits de n’y avoir pensé. Aujourd’hui, la montée est plus régulière, de toute part des coulées énormes constituées d’arbres arrachés, terre emportée, rochers détachés. Un cahot indescriptible stigmate des chutes des semaines écoulées. A tel point que de la cabane, but de notre virée, n’émerge qu’un toit éventré et une girouette à quelques mètres plantée. Des rochers balayés et nous voilà installés. A ce moment, les jours se suivent et se ressemblent. Pique nique ensoleillé, vin servi frais, discussion animée, la vie est belle ! Voilà qu’Alain, si timoré hier soir, retrouve la mémoire et nous sort de son répertoire une chansonnette qui ferait pâlir plus d’un chanteur d’opérette.

A peine la descente amorcée, Serge du fond de sa besace nous sort son flasque. Un petit coup de génépi et c’est reparti ! L’humeur des uns et des autres est joueuse, Clo-Clo et ses Claudettes se cherchent et se trouvent. La neige devient « un jouet extraordinaire ». Pour notre trio « il fait beau ! il fait bon ! y’a que le printemps qui chante ! »

Le soleil est encore très haut lorsque nous arrivons aux voitures. Bien sûr, il y a quelques courbatures, des visages plus ou moins écarlates, mais surtout des sourires de plaisir, signe d’une envie de revenir.   

 

 

Récit d’Annie, marcheuse d’Accro Rando

[Récit] Macaye

MAKEA OINEZ

JOURNEE DE RANDO DE MACAYE (PAYS BASQUE)

DIMANCHE 12 OCTOBRE 2014

 

 

Samedi 11 octobre – Vite, vite … à peine les bâtons nordiques rangés, il faut partir pour la Makea Oinez ! Proposée par notre Président, nous sommes 14 à avoir signé pour cette rando au nom bizarre sauf pour les gens de Navarre.  

Après un grand détour par Bayonne, nous voilà à Macaye, au cœur du Pays Basque, ses maisons au blanc crépi, son église aux 3 mezzanines, son dortoir communal sans chichi … et, bien sûr, son restaurant qui nous attend pour un dîner « léger ».  Une fois la réunification du groupe effectuée, nous nous rendons au pied du « mur à gauche » pour nous faire pré-enregistrer . 

Arrivés la veille du départ pour être en forme, notre programme de préparation ne s’est pas tout à fait déroulé selon les normes.  Ogibarnia, ce restaurant familial offre une cuisine gastronomique aux desserts astronomiques ! Lourds et lents, nous regagnons notre gîte non sans avoir tenté d’enfoncer une porte ouverte que l’on croyait fermée.

Dimanche 12 octobre –  6 h 30, l’heure des braves, il faut se lever, le Baigura est bien là, il n’y a plus qu’à … ! Un petit déjeuner frugal au coin d’une table, nous nous garons dans le fossé, les parkings sont déjà pleins à craquer, un passage par l’enregistrement où la plupart opte pour 25 km et 1040m de dénivelés, autour du cou notre laissez-passer au cas où l’on se perdrait, avec les numéros 1100 et suivants nous ne sommes manifestement pas les premiers. Dernière formalité avant de démarrer : la photo. Les petits devant, les grands derrière, bien rangés, nous sourions mais point de petit oiseau … il n’y a pas de préposé à la photo ! D’après les initiés déjà venus d’autres années, le seul petit hic sur ce trajet, un mur assez marqué. Vu d’en bas, il est assez impressionnant, sur son flanc une procession sans fin d’un public éclectique : des étalons sans pantalon avec flottants des plus seyants, des séductrices à la tenue dévastatrice, des jeunes pubères à l’allure altière, des vieux croûtons au courage sans nom … soutenus par des bâtons ! A son sommet, ce n’est pas le mur qui est marqué mais les têtes de ceux et celles qui y sont arrivés. Les plus entraînés (ils/elles se reconnaîtront) font comme si ce n’était qu’une simple formalité, les normaux courbent tout de même l’échine du dos, tandis que les plus essoufflés (ils/elles se reconnaîtront aussi) s’arrêtent régulièrement sans capituler. En montant comme en descendant, le paysage est grand ! Est-ce l’ivresse des hauteurs ? les moutons ont des drôles de couleurs. Dans la vallée, une base de loisirs transformée en garden-party où nous pouvons récupérer des efforts de la matinée. Plus que quelques kilomètres et le tour sera joué. A quelques encablures de l’arrivée, plus de flèche, nous sommes quelques uns à aller au plus court et suivons comme des moutons. Le raccourci se finit dans un fossé que nous franchissons sur les fesses piquées par les orties. Toutes nos forces n’ont pas été laissées dans cette journée, place à la troisième mi-temps … sa bière … ses châtaignes grillées. Merci Président pour cette virée, un bon plan à renouveler.

 

Les participants : Alain et Josiane, Bernard et Françoise, Eric et Isabelle, Jean-Claude et Marie-Pierre, Serge et Huguette, Claude, Claudette, Francis,  Annie.

Récit d’Annie, marcheuse d’Accro-Rando

Bordereau de licence saison 2014 – 2015

La nouvelle saison 2014/2015 commence et vous trouverez les bordereaux de demande de licence en cliquant sur ce lien.

Pensez au certificat médical obligatoire.

Rejoignez-nous!

Page 2 of 7

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén